Le crédit d’impôts (fédéral) pour personnes handicapées ne fait pas que réduire l’impôt à payer des contribuables handicapés et de leurs proches aidants, c’est aussi une passerelle vers un panier de plus en plus grand de mesures financières.
En juin dernier, l’Agence du Revenu du Canada a clarifié certaines sections de son formulaire de demande du CIPH, le T2201, pour les problèmes liés à la santé mentale et à la nécessité de se faire prodiguer des soins thérapeutiques nécessaires à la vie. En bref, il devrait être plus facile, pour un professionnel de la santé d’attester qu’une personne est admissible au CIPH, même si le handicap de son patient n’est pas nécessairement visible.
En tant que membre du comité consultatif qui avise l’Agence du Revenu du Canada sur les affaires concernant les citoyens handicapés, Guillaume Parent, président de Finandicap, est de plus en plus optimiste. Les changements apportés favoriseront particulièrement l’admissibilité des personnes de tous âges qui vivent avec des troubles d’attention, d’apprentissage fonctionnel à l’autonomie, de concentration, de jugement, de mémoire, d’organisation, de perception de la réalité, de contrôle du comportement et des émotions et de compréhension verbale et non verbale. Cependant, il reste beaucoup à faire car ni la population visée ni les professionnels de la santé n’est au fait de l’existence et de l’importance du CIPH. Puisque le Québec accuse un retard de plus de 145 000 adhérents au CIPH par rapport à la moyenne des autres provinces, il devient impératif que tout le monde passe le mot dans son entourage.